Le Type de personnalité DEUX : L’altruiste

Le type interpersonnel et bienveillant

Démonstratif, généreux, qui fait plaisir aux autres, et possessif

 

En général, les Deux sont attentifs aux autres, empathiques, chaleureux, attentionnés, appréciateurs, généreux, tournés vers les autres, tactiles, affectueux, bien intentionnés, et démonstratifs.

Les Deux entrent en conflit en étant agréables aux autres, flatteurs, doucereux, en s’accrochant aux autres, en étant tourmentés, possessifs, hypocrites, séducteurs, vaniteux et dupes de leurs propres illusions.

À leur meilleur, les Deux sont encourageants, aimants, sont désireux de s’élever, sont constants, joyeux, humbles, cléments, bienveillants, et compatissants.

Comment reconnaître les Deux ?

Le type Deux illustre le désir d’être aimé, d’avoir avec les autres un lien qui vient du cœur, et d’être une source de bienfaisance et d’amour dans le monde. Les Deux sont de loin le type le plus tourné vers les autres. Ils se concentrent sur les relations et se sentent au mieux quand ils sont engagés de façon significative avec quelqu’un d’autre. Ils veulent partager ce qu’il y a de bien dans leurs vies et se réjouissent véritablement d’entourer les autres de leur attention et de leurs soins. Dans la mesure de leurs possibilités, les Deux font en sorte que de bonnes choses arrivent aux autres. Ils veillent tard pour s’occuper des enfants ou de personnes âgées, traversent la ville en voiture pour apporter à manger, ou s’assurer que les autres ont leurs soins médicaux. Quand il y a quelque chose de concret à faire pour les autres, les Deux épanouis sont là, se dévouant cœurs et âmes.

Les Deux sont sincèrement intéressés par les autres et par les détails de leurs vies. Ils n’oublient pas d’envoyer des cartes d’anniversaire et des souhaits à leurs amis longtemps après qu’ils aient déménagé. Ils se souviennent aussi du prénom de votre conjoint, de celui de vos enfants, et du nom de vos animaux de compagnie, de qui a quelles allergies et quel a été leur cursus scolaire. Les Deux sont les premiers dans la cuisine après une fête pour aider à nettoyer. À leur bureau, il y a toujours des bonbons ou des petits gâteaux à portée de main, pas pour eux, mais pour celui ou celle qui viendra leur faire un brin de causette. Ils pensent constamment aux autres, et essaient toujours de faire des choses agréables pour que les autres les aient en bonne estime.

Pourtant, ils se mettent en difficulté quand ils commencent à s’occuper des besoins des autres sans s’occuper correctement des leurs. Ils peuvent nier complètement l’étendue de leurs besoins propres en insistant sur le fait que la seule chose qui compte pour eux est de se soucier des autres. Ils développent alors des problèmes « de limites ». Ils ignorent leurs propres frontières, faisant pour les autres des choses qui les détournent de leurs propres besoins, et ils en oublient les limites à ne pas franchir, faisant des choses que les autres ne souhaitent pas forcément. Quand ceux-ci se sentent étouffés par la sollicitude des Deux et essaient de rétablir les frontières, les Deux se sentent blessés, rejetés, et doutent de la relation.

Quand les Deux doutent que les autres aient besoin d’eux, ils redoublent d’efforts pour s’en rapprocher à nouveau. Ils tentent  de se remettre dans leurs bonnes grâces, cherchant que dire et que faire pour se faire aimer. La relation avec les autres devient un travail à temps plein : ils sont constamment en train de se faire de nouveaux amis, tout en conservant les anciens. Parler avec eux de « la relation » devient une habitude, qui traduit le besoin continuel qu’ont les Deux de s’assurer que leurs amitiés et leurs vies amoureuses sont en sécurité et sur la bonne voie.

Ils commencent aussi à chercher des moyens de se rendre plus intéressants ou plus utiles. Ils peuvent alors s’intéresser aux massages, à la cartomancie, aux thérapies à base d’énergies, à la diététique ou autres façons de se rendre utiles, comme moyen de faire que les gens se sentent bien – et que les Deux fassent partie de leur vie. Ils veulent avoir une place privilégiée dans la vie des autres, et avoir sur les autres des informations que personne d’autre n’a. Ils veulent que les autres les considèrent comme leur meilleur ami, les consultent pour des conseils personnels, et partagent avec eux leurs secrets et leur intimité. Ils commencent à s’user pour les autres, donnant des avis et une aide non désirée, et deviennent  des « martyrs » pour attirer attention et affection. Quand les Deux vont trop loin dans ce type de comportement, ironiquement, c’est l’effet inverse qui se produit : non seulement les relations ne sont pas renforcées, mais les gens s’éloignent d’eux.

En résumé, les Deux veulent être aimés, avoir de l’intimité, exprimer leurs sentiments pour les autres, être nécessaires et appréciés, être proches des amis chers et de la famille, « sauver » les amis et partenaires potentiels, obtenir que les autres répondent à leur appel, avoir et retenir l’amour qu’ils veulent. Ils ne veulent pas être éloignés de ceux qu’ils aiment, être dans des situations impersonnelles, être exclus de situations sociales, ou être dans des situations où ils n’ont rien à donner.

Leur face cachée

Bien qu’en surface les Deux semblent à l’aise avec les autres, et qu’ils paraissent  constituer une source de soutien émotionnel pour leurs proches, ils souffrent aussi de sentiments de rejet bien cachés. Les Deux s’attendent à ce qu’on ne veuille pas de leur présence, et ils ont souvent le sentiment qu’ils ont besoin d’être extraordinairement gentils et de soutenir les autres pour qu’ils les acceptent et les aiment. En général, ils essaient de cacher l’étendue de leur solitude ou de leurs blessures derrière l’image de quelqu’un qui se soucie des autres, se focalisant sur les besoins des autres pour les aider à se sentir mieux. Parfois, ça marche, mais tout aussi souvent, les Deux ont l’impression que les autres n’apprécient pas leurs efforts, ce qui attise leur sentiment de rejet. Ils deviennent alors irritables, ou carrément coléreux, et révèlent l’étendue de la déception qu’ils cachaient.

Leurs relations

Les Deux sont le type de l’ennéagramme qui est le plus tourné vers les relations : ils focalisent leurs énergies sur les personnes. Ils sont généreux avec leur temps et leur attention et veulent vraiment que ceux qu’ils aiment soient heureux et bien traités. Pourtant, des problèmes apparaissent quand les Deux dépassent les bornes dans leurs efforts pour être proches de ceux qu’ils aiment, et souvent dans les domaines suivants :

  • En s’appliquant trop à plaire, et en s’effaçant pour de l’affection ou de la reconnaissance
  • En rodant autour de l’autre sans lui donner l’espace nécessaire (en général, par peur d’un abandon imminent)
  • En s’attendant à ce que leur partenaire lise dans leurs pensées, et en étant déçu quand il ne réussit pas à deviner les désirs ou les besoins du Deux.
  • En devenant possessif avec leur partenaire et jaloux du temps qu’il passe avec les autres.
  • En ne reconnaissant pas leurs propres blessures, besoins et colères avant qu’ils ne mettent la relation en péril.

Compatibilité du type

Pour en savoir davantage sur les questions de compatibilité du type Huit et ses interactions avec les autres types, veuillez vous référer à la section sur les relations et les compatibilités dans les pages « Members Only » du site www.EnneagramInstitute.com (en anglais) qui sont accessibles gratuitement.

 

Leur passion : l’orgueil

Les Deux croient qu’ils ne seront aimés que s’ils sont complètement disponibles pour s’occuper des autres. Dans la mesure où ils succombent à cette croyance, ils ont peur d’être rejetés par les autres s’ils ont eux-mêmes des blessures émotionnelles. Quand les Deux se découvrent incapables de reconnaître l’étendue de leurs émotions et de leurs désirs, ils succombent à la passion d’orgueil : ils se sentent liés par le devoir de s’occuper des autres, et nient avoir eux-mêmes des problèmes d’une quelconque importance. Bien sûr, sous la surface, les Deux ont des problèmes et des désirs. Malheureusement, plus ils refusent de voir leur situation émotionnelle, plus ils ont tendance à exprimer avec une agressivité cachée envers les autres des arrière-pensées, et des besoins masqués. Ceci amène souvent des comportements qui font fuir les autres sans qu’ils l’aient voulu.

À leur meilleur

Les Deux épanouis sont sincères et chaleureux, ont une immense bonne volonté et une énorme générosité d’esprit. Leur capacité à sentir les émotions et les besoins des autres est extraordinaire. Grâce à leur capacité d’empathie, les Deux épanouis connaissent les peines des autres, et cela les motive à tout faire pour les aider et les soutenir, surtout dans les périodes difficiles. Ils interprètent de manière charitable les comportements des autres, insistant sur les bons côtés chaque fois que c’est possible. Mais les Deux épanouis sont capables d’avoir cette approche généreuse de la vie parce qu’ils reconnaissent leurs propres besoins et, plus important, parce qu’ils s’en occupent.

Les Deux épanouis n’attendent pas des autres une réponse aimante pour se sentir dignes d’être aimés. Ils reconnaissent leurs vraies forces et leurs limites, et les acceptent, étendant à eux-mêmes l’amour et le soutien qu’ils sont prêts à donner si facilement aux autres. Ils sont donc capables d’accepter les autres pour ce qu’ils sont, et interagissent avec eux au niveau adéquat, qu’ils soient président d’une grande entreprise, postier ou livreur. Les Deux voient la dignité et l’humanité des gens et ils y répondent. Ils encouragent aussi l’indépendance de chacun, soutenant la confiance en soi, la force et les nouvelles compétences que chacun peut développer par lui-même. Ils veulent vraiment que chacun réussisse et ne veulent pas qu’il dépende d’eux, physiquement ou psychologiquement. Ils encouragent sincèrement et apprécient au plus haut point les talents et les qualités qu’ils trouvent, d’où qu’ils viennent. Les Deux épanouis permettent aux gens de connaître le bien qu’ils voient en eux, une qualité particulièrement utile à ceux qui ont tendance à ne pas le voir.

Dynamique de la personnalité et variations

 

 

On trouvera une explication des directions d’intégration (développement) et de désintégration (stress) en cliquant ici, ce qui ouvre une nouvelle fenêtre.

  

Sous stress (Le Deux va vers le Huit de niveau moyen)

Si les Deux ont le sentiment que leurs ouvertures vers l’amitié ou leurs sacrifices sont continuellement contrariés ou ignorés, ils peuvent atteindre un niveau de stress où ils expriment ouvertement leur colère à la façon d’un Huit de niveaux moyens ou pathologiques. Leur ressentiment face à ce rejet des autres atteint (peut-être de façon subtile) un point de non-retour, et ils leur est tout simplement impossible de garder plus longtemps leur attitude « aimante ». Sentir qu’il est considéré par les autres comme une dû conduit le Deux à se comporter tout à coup comme un Huit : il devient égocentrique, autoritaire, dominateur, disant à chacun ce qu’il doit faire et quand. Ce type de comportement place les Deux au centre de la scène et oblige pratiquement les autres à faire attention à eux. De manière inattendue, jouer les chefs et rechercher la confrontation peut ressortir du caractère du Deux. En cas de stress important, cela peut s’exprimer par des éclats de mauvaise humeur, une opposition agressive et la menace de retirer son appui.

 

En sécurité (Le Deux va vers le Quatre de niveau moyen)

Avec ceux en qui ils ont confiance, ou dans des situations où les Deux se sentent surs d’eux et de leur capacité à être honnêtes à propos de leurs sentiments, ils pourront se risquer à exprimer ce dont ils ont besoin ou leurs pulsions plus sombres. Plutôt que de conserver l’image de celui qui est altruiste et au-dessus du sentiment d’être blessé par l’ingratitude des autres, ils peuvent devenir maussades, taciturnes, et d’humeur changeante, révélant à leurs intimes la vraie dimension de leurs besoins émotionnels, de leurs doutes sur eux-mêmes, et de leurs déceptions – en particulier par rapport aux autres. À ces moments-là, ils peuvent être extrêmement sensibles, facilement blessés par des déclarations que d’autres verraient comme inoffensives ou même positives. Ils peuvent aussi se laisser aller davantage, s’autorisant des récompenses qui ne sont pas très bonnes pour eux, comme moyen de compenser tous les sacrifices qu’ils ont le sentiment d’avoir faits pour les autres.

Intégration (Le Deux va vers le Quatre de niveau épanoui)

Quand ils se développent dans le sens de l’intégration, les Deux deviennent conscients du fait qu’ils ont ignoré leurs besoins et leurs côtés moins flatteurs, et de combien ils se sont abusés sur leurs motifs. Au Quatre, ils commencent à s’accepter plus complètement, ne rejetant plus aucun aspect d’eux-mêmes. Même leurs sentiments destructeurs vis-à-vis des autres peuvent être considérés avec compassion. Ils sont plus honnêtes avec eux-mêmes (à la manière d’un Quatre épanoui) et découvrent humour et humanité dans chacun des sentiment et des pulsions qu’ils peuvent avoir. Ceci donne aux Deux la capacité de se voir objectivement, et sans honte – avec amour et équilibre. Ils sont aussi capables de soutenir les autres à partir de la plénitude de ce qu’ils sont vraiment, et ils ont une plus grande intimité avec eux parce qu’ils sont plus intimes avec eux-mêmes. Progressivement et naturellement, ils deviennent plus authentiques, plus expressifs, plus sensibles, et plus créatifs, sous des formes qui leur profitent et profitent aussi aux autres.

Les variantes instinctuelles en bref

 

Pour une explication des trois variantes instinctuelles, cliquez ici.

 

Les Deux à instinct de conservation – Le dû (Le « moi d’abord » d’Ichazo)

Typiquement, les Deux à instinct de conservation s’occupent de leurs besoins de conservation en s’occupant d’abord de ceux des autres. Ils sentent qu’ils vont gagner l’amour des autres en leur fournissant nourritures et soins. Ils tirent beaucoup de satisfaction du sentiment de servir les autres ou une cause. Ils sont doués pour anticiper les besoins des autres et essayer ensuite de les satisfaire (« Ma pauvre, tu as l’air affamée »). Bien sur, après s’être occupés des autres pendant un moment, les Deux à instinct de conservation commencent à attendre une réciproque, et que les autres prendront soin de leurs besoins. Mais parce qu’ils sont des Deux, ils sentent qu’ils ne peuvent pas demander directement ce qu’ils veulent. Ils doivent tendre des perches et continuer à s’occuper de l’autre dans l’espoir qu’il ou elle finira par répondre au besoin du Deux. Comme le temps passe, cela donne au Deux le sentiment d’un dû (« Après tout ce que j’ai fait pour eux, ils me doivent bien cette récompense ». Le problème est que les Deux à instinct de conservation ont honte de leurs besoins physiques. Alors, quand les autres ne retournent pas l’ascenseur à la manière dont les Deux s’attendent, ceux-ci vont peut-être s’autoriser des récompenses en privé : les encas sucrés, les bonbons, la boisson ou les ordonnances médicales sont des cibles de choix. Ils gardent en cachette des provisions de leur faiblesse favorite pour compenser les sentiments de solitude et de rejet. Malheureusement, les récompenses que ces Deux s’accordent mettent en péril leur santé et leur bien-être, ce qui, ironiquement, mine leur capacité à aider les autres.

Les Deux sexuels : Soif d’intimité (« L’aggression » d’Ichazo)

Les Deux sexuels pensent qu’ils se sentiront aimés s’ils arrivent à une intimité profonde et complète avec quelqu’un. Ils sont donc poussés à être aussi près que possible de ceux qu’ils aiment. Ils cherchent à gagner le cœur des autres en se focalisant sur leurs besoins, leurs espoirs et leurs intérêts. Ils apprécient le processus d’approche de partenaires potentiels et font en sortent de bien connaître leur monde. Tout se passe comme si les Deux sexuels cherchaient à être en phase avec l’autre de toutes les manières possibles. De même, ils aiment découvrir ce que les autres aiment, que ce soit leur nourriture, leur parfum, leur style de musique ou leur lieu de vacances préférés. Inutile de dire que les Deux sexuels feront tout leur possible pour offrir ces choses à leurs intimes. De plus, beaucoup de gens aiment être le centre de l’attention ; les Deux sexuels le savent, et ils prodiguent à l’autre attention, affection et louanges. De cette manière, ce sont des séducteurs – faisant en sorte que les autres soient intéressés à passer du temps avec eux en faisant d’eux l’objet de leur adoration. Les Deux sexuels aiment aussi toucher et être touchés par ceux vers qui ils sont attirés, étant souvent à l’initiative d’un contact physique, en amour comme en amitié. Lorsqu’ils sont moins équilibrés, les Deux sexuels peuvent devenir obsédés par un amant et peuvent avoir une grande difficulté à rompre une relation.

Les Deux à instinct social : L’ami de tous (« L’ambition » d’Ichazo)

Les Deux à instinct social  se sentent aimés quand ils occupent une place importante dans la vie de leurs amis, de leur famille ou de leurs collègues. Ils ont peur d’être tenus à l’écart des événements sociaux et des rassemblements, et essaient donc de se rendre indispensables aux groupes avec lesquels ils interfèrent. Ils deviennent souvent conseiller, mentor, entremetteur ou coordinateur des rencontres pour de nombreuses personnes dans leur vie. Ils aiment présenter les gens les uns aux autres et sont en général le « point de passage social » pour tout ce dans quoi ils sont impliqués. Ils ont une grande satisfaction à donner des conseils à des amis de confiance et démarrent souvent une nouvelle relation en offrant une sorte de service ou de conseil. Les Deux sociaux ont un « radar » subtil pour les gens à la recherche d’une écoute compréhensive et apparaissent alors avec un sourire et des mots gentils. Ils aiment particulièrement conseiller ceux qu’ils considèrent comme importants. Alors que l’orgueil des Deux ne leur permet pas d’avoir des ambitions sociales de succès ou de gloire pour eux-mêmes, ils réalisent souvent ces choses indirectement en devenant «l’éminence grise derrière le trône ». Donc, ils sont capables de s’élever socialement en s’attachant comme conseiller ou adjoint à quelqu’un qui réussit d’une manière ou d’une autre. Les Deux sociaux ont tendance à sortir et à être pleins d’allant, ressemblant en cela aux Sept, et à trouver de l’énergie dans leurs interactions avec leurs amis. En fait, les Deux sociaux considèrent toutes leurs connaissances comme des amis, et tous leurs amis comme de la famille. Ils connaissent en général les noms de tous les commerçants locaux, le postier, le barman et les serveuses de leurs restaurants favoris, etc. Lorsqu’ils sont moins équilibrés, les Deux sociaux ont tendance à se disperser dans un grand nombre d’engagements sociaux : ils essaient d’aider trop de gens, ce qui conduit souvent leur relation principale à souffrir.

 

Les niveaux de développement

Pour une explication des niveaux de développement, cliquez ici.

Vous trouverez ci-après une description complète du diagramme des niveaux de développement pour le type Deux. Ces niveaux vont du niveau 1, le plus épanoui, au niveau 9, le plus pathologique. Pour comprendre ces diagrammes, il faut partir de la peur fondamentale, en haut à droite du schéma. Cette peur donne naissance à un désir fondamental, qui est le désir de deuxième niveau, celui du niveau d’aptitude psychologique.

Le désir de chaque niveau donne naissance à des Attitudes internes (les termes A), qui à leur tour engendrent les comportements internes (les termes C). Au fil du temps, du fait des conflits internes, ces attitudes et comportements engendrent une autre peur à ce niveau.

Chaque nouvelle peur engendre à son tour un autre désir au niveau du dessous, qui donne lieu à un nouvel ensemble d’attitudes et de comportements, créant ainsi une spirale dans laquelle la personne est de plus en plus prisonnière de réactions autodestructrices et de peurs de plus en plus terrifiantes. Le processus de développement consiste à devenir plus conscient de chacun des groupes d’attitudes et de comportements lorsqu’ils se produisent. Ce faisant, les peurs sous-jacentes et les désirs correspondants commencent aussi à émerger dans la conscience, et la personne commence à remonter les niveaux.

Pour en savoir plus sur ce processus, voyez Wisdom of the Enneagram et Personality Types.

 

LA PERSONNALITE DE TYPE DEUX : L’altruiste

Orientation parentale : Frustration avec la figure protectrice

 

 

** A partir du  niveau 4 et plus bas, les mots en italiques à la fin des listes d’attitudes et de comportements préfigurent ceux que l’on rencontre dans la direction de désintégration / stress.

Recommandations pour le développement personnel du type Deux

 

 

Exemples

 

 

 

Mère Teresa, Barbara Bush, Eléonore Roosevelt, Monica Lewinsky, Lionel Richie, Luciano Pavarotti, Liliane Carter, Sammy Davis, Jr., Martin Sheen, Mgr. l’évêque Desmond Tutu, "Mélanie Hamilton", (Autant en emporte le vent) et "Docteur. McCoy" (Star Trek).

 

Les Deux se développent en reconnaissant que s’occuper de soi et s’occuper des autres ne sont pas deux choses exclusives : ils ne pourront s’occuper efficacement des autres qu’en prenant aussi soin d’eux-mêmes et en reconnaissant leurs propres besoins. De plus, ils en viennent à comprendre qu’ils ne peuvent trouver réellement l’amour et l’intimité avec les autres qu’en ayant de l’amour et de l’intimité avec eux-mêmes. Pour les Deux, cela signifie reconnaître leurs propres sentiments, même quand ils ne sont pas jolis ou plaisants, et exprimer leurs besoins quand ils surviennent. Cela veut aussi dire, reconnaître quand ils sont fatigués, qu’ils se sentent seuls ou qu’ils en font trop. En faisant attention à leurs propres perceptions et à leurs états intérieurs, les Deux en viennent à se développer et à trouver un équilibre entre s’occuper d’eux-mêmes et leur inclination naturelle à s’occuper des autres. Une fois centrés en eux-mêmes et au clair avec leurs motivations, ils sont capables de rester durablement dans la plénitude de leurs cœurs, et de la partager avec les autres.

 

·         D’abord et surtout, n’oubliez pas que si vous oubliez vos propres besoins, il y a peu de chances que vous soyez capable de satisfaire ceux des autres sans que cela n’entraîne des problèmes, des ressentiments et une frustration continuelle. De plus, vous serez moins à même de répondre aux demandes des autres de façon équilibrée si ne vous accordez pas le repos nécessaire, et si vous ne prenez pas soin de vous correctement. Ce n’est pas égoïste de s’assurer qu’on va bien avant de s’occuper des besoins des autres : c’est juste du bon sens.

 

·         Essayez de devenir plus conscient de vos motivations quand vous décidez d’aider quelqu’un. Faire le bien pour les autres est certainement un trait admirable, mais quand vous le faites parce que vous attendez de la reconnaissance de l’autre personne, il faut vous attendre à des déceptions. Votre type risque véritablement de tomber dans un schéma inconscient de dépendance mutuelle avec ceux que vous aimez, ce qui ne vous apportera pratiquement jamais ce que vous attendez.

 

·         Alors qu’il y a beaucoup de choses que vous aimeriez faire pour les autres, il est souvent mieux de demander d’abord ce dont ils ont véritablement besoin. Vous êtes doué pour percevoir intuitivement les sentiments et les désirs des autres, mais cela ne veut pas dire qu’ils veulent que ces besoins soient satisfaits par vous, ou de la manière dont vous l’envisagez. Faites connaître vos intentions, et soyez prêt à accepter un « Non merci » en réponse. Que quelqu’un décide de décliner votre offre ne veut pas dire que cette personne ne vous aime pas ou vous rejette.

 

·         Résistez à l’envie d’attirer l’attention sur vous-même et sur vos « bonnes œuvres ». Après avoir fait quelque chose pour les autres, il n’est pas nécessaire de le leur faire remarquer. Laissez faire ; ou bien ils se souviendront d’eux-mêmes de votre gentillesse, et ils vous en remercieront à leur manière, ou bien ils ne le feront pas. Attirer l’attention sur ce que vous avez fait pour eux ne pourra que les mettre sur la sellette et les rendre mal à l’aise. Cela ne satisfera personne, et cela n’améliorera pas vos relations.

 

·         Ne soyez pas tout le temps en train de « faire » quelque chose pour les autres, et surtout n’essayez pas de les forcer à vous aimer en leur offrant des cadeaux ou en leur servant des compliments immérités. À l’inverse, ne leur retirez pas ostensiblement votre soutien quand ils n’y répondent pas de la façon que vous voudriez. Ne déterminez pas ce que vous faites pour les autres d’après leur façon de répliquer. Aidez les autres quand ils le demandent, et surtout aidez-les à devenir plus autonomes.

 

 

Voyez aussi Personality Types, pp.59-94, Understanding the Enneagram, pp.40-42, 74-79 et 332-334, et The Wisdom of the Enneagram, pp.125-150.

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